LES COMPÉTITIONS TRADITIONNELLES A LA FFAEMC
La Fédération Française des Arts Énergétiques et Martiaux Chinois propose des compétitions adaptées aux disciplines traditionnelles, que ce soit en kung fu, en taïchi chuan ou encore en shuai jiao, afin de permettre la pleine expression de ces styles en compétition.
Ces systèmes de compétitions reposent sur des règlements adaptés à l’expression de chaque style et permettent aux compétiteurs de styles et d’école différents de se retrouver sur des critères communs, que ce soit dans des épreuves « techniques » (taolu) ou de confrontation (sanshou, shuai jiao, tuishou).
Les compétitions traditionnelles en arts martiaux dits externes :
- kung fu taolu traditionnel : système d’évaluation de chorégraphies martiales (ou formes) traditionnelles de kung fu (Shaolin, Mante religieuse etc…), exécutées à mains nues ou avec arme, en individuel ou en groupe.
- combat kung fu traditionnel : système de confrontation entre deux adversaires évoluant sur une aire traditionnelle ronde surélevée et dont les techniques autorisées sont issues des styles traditionnels, les saisies, les projections, les clés, les techniques de pieds-poings, genoux et coudes.
- shuai jiao : système de confrontation entre deux adversaires évoluant sur une surface place et dont les techniques autorisées sont issues des styles traditionnels de lutte chinoise, saisir, projeter, déséquilibrer.
Les compétitions traditionnelles en arts martiaux dits internes :
- taïchi chuan et arts martiaux internes traditionnels (taolu) : système d’évaluation de chorégraphies martiales traditionnelles de taïchi chuan (Yang, Chen, Wu etc...) ou de hsing i et bagua zhang, exécutées à mains nues ou avec arme, en individuel, duilian ou en groupe.
- tuishou : système de confrontation entre deux adversaires évoluant sur une surface plane et dont les techniques autorisées sont issues des styles traditionnels internes, déséquilibrer, projeter.
LES COMPÉTITIONS DE TAI JI QUAN:
MODE D'EMPLOI.
La FAEMC, devenue en 2022 FFAEMC, est la fédération regroupant en France le plus de licenciés pratiquant le Tai Ji Quan traditionnel.
La FFAEMC propose, dans son Championnat traditionnel, aux compétiteurs de Tai Ji Quan le maximum de possibilités d'exprimer la variété de leurs pratiques. En effet, en main nue et avec armes, il y a des épreuves soit par écoles (par exemple, l'école Guiding), soit par style (par exemple le style Yang) où se mesurent tous les pratiquants du style quelle que soit leur école, soit encore "tous styles", réunissant tous les pratiquants quel que soit leur style. Il faut un minimum de 6 compétiteurs pour ouvrir une épreuve. A côté des épreuves individuelles existent les duilians (duels avec mixité possible) et des épreuves de groupes (3 compétiteurs minimum) différenciées en groupes synchronisés à main nue, synchronisés avec armes, et chorégraphiés (cette dernière catégorie permettant une plus grande liberté dans les déplacements et dans l'utilisation d'armes différentes).
Chaque année a lieu à Paris cette rencontre nationale, où se retrouvent plus que ne s'affrontent les licenciés venus de la France entière.
De plus, la FFAEMC organise régulièrement avec Europa TaiChi la plus
grande fête du Tai Ji Quan sur le sol français. Cette compétition de Tai Ji Quan traditionnel et de Tui
Shou est ouverte à tous, licenciés à une fédération quelle qu'elle soit ou non licenciés. En 2018, elle a par exemple attiré 200 participants venus de 8 pays d’Europe.
Et voilà, il ne vous reste plus qu'à bien vous préparer pour tenter au moins une fois l'expérience et pouvoir parler des compétitions en connaissance de cause...à moins que vous ne préfériez y assister plus confortablement en tant que spectateur!
SAMEDI 9 ET DIMANCHE 10 MARS 2019
Championnat traditionnel de Tai Ji Quan et de Tuishou
Deux clubs de notre région, Tian Tang Long et l'Amicale de Saint-Michel, ont fait le déplacement à Paris pour participer à cette rencontre et faire honneur aux
léopards normands. Quatre membres du CRN étaient eux-aussi au rendez-vous, soit à la table des organisateurs, soit sur les aires de compétition, pour contribuer à faire de ce rendez-vous une
véritable fête des arts martiaux internes.
