Les arts martiaux chinois internes (nei jia) ou le principe de l’« agir par le non-agir » (« wu wei ») :
tai chi chuan, bagua zhang, yi quan, xingyi quan.

 

Le tai chi chuan est composé de mouvements circulaires et fluides, enchaînés lentement et avec précision, il se pratique à mains nues ou avec armes.

Chaque mouvement de la forme correspond à une application martiale qui se pratique avec un partenaire. Le tai chi chuan est une « méditation en mouvement » qui procure un apaisement intérieur par le « lâcher prise ».

Il existe une centaine de mouvements : parer, presser, pousser, tirer, « le serpent rampe », « la grue blanche déploie ses ailes »… Ces mouvements sont enchaînés harmonieusement dans des séquences plus ou moins longues.

Le taichi chuan peut être pratiqué pour sa dimension martiale, mais reste avant tout un art de bien-être accessible à tous. Le taïchi chuan est souvent défini comme « une méditation en mouvement », il s’agit d’atteindre un état de tranquillité intérieure tout en étant en mouvement.

Il existe 5 grands styles de taïchi chuan : yang (le plus répandu), chen, wu, sun et hao. Chacun de ces styles comprend plusieurs dizaines de courants et d’écoles qui ont chacun à leur tour leurs spécificités propres.

 

Le bagua zhang

Le Bagua Zhang est né de l’observation des phénomènes astronomiques de révolution et de rotations des corps célestes. Littéralement « paume des 8 trigrammes », c'est une forme circulaire où l’on se déplace autour d’un point, comme la terre tourne autour du soleil.

Les mouvements en spirales changeant constamment de direction imitent ceux du corps du Dragon.

L’art du Bagua Zhang est fondée sur une stratégie d’esquive, de contournement pour ne pas s’opposer directement à la force de l’adversaire, l’objectif étant de passer sur le côté ou dans le dos de celui-ci.

Dans le bagua zhang, la paume de la main, par rapport au poing fermé, est un élément déterminant de la pratique. Le bagua est né de l’observation des phénomènes astronomiques de révolution, de rotation et de pivot.

 

 

Le yi quan ou « voie de l’harmonie du corps et de l’esprit », appelé aussi dacheng quan, n’a pas de formes pré-établies, à la différence des autres arts martiaux chinois internes.

Sa pratique prône que l’esprit et son émanation, l’intention (yi), modèlent et dirigent le corps.

Créé dans les années 1920, le Yiquan est un art martial où l’on pratique la méditation en posture, les mouvements lents et en douceur, avant de pouvoir les utiliser avec explosivité.

A terme par cette pratique on maîtrise le hun yuan li ou force multi-directionnelle, utilisé en combat libre à mains nues et le tuishou (poussées des mains). Le yiquan englobe l’aspect forme et bien-être, le yang sheng zhuang (postures pour cultiver la vie) et l’aspect combat.

Un de ses courants est le taiki ken, implanté au Japon.

 

Le xingyi quan est un art martial chinois interne. 

Le xingyi quan (ou  Hsing i Quan) qui signifie « poing de la forme et de l’intention », se pratique en ligne et se caractérise par des mouvements explosifs percutants (« fa jing »).

Il recouvre l’étude des 5 éléments (eau, bois, feu, terre, métal) et se pratique à mains nues ou avec armes, seul ou avec partenaire.

 

 

 

 

 

 

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